Machines à vapeur

 

 

 

Ce sont des machines à vapeur qui permettent aujourd'hui encore d'actionner les roues à aubes de cinq des huit bateaux Belle Epoque de la CGN. Chaudières, cylindres, pistons, vilebrequin : plongez au coeur du fonctionnement de ces dernières. Découvrez ci-dessous la machine en pleine action du bateau "LA SUISSE" construite par Sulzer Frères en 1910.

 

 

 

 

 

 

1. La chaudière
La vapeur est produite dans une chaudière équipée de brûleurs fonctionnant à l'huile de chauffage légère à faible teneur en soufre (à l'origine la chauffe se faisait au charbon, puis un certain temps, à l'huile lourde). La pression est de 10.5 bar et la température de la vapeur surchauffée est de 285°C.

 

 

2. Cylindre à haute pression
La vapeur de la chaudière est conduite dans le premier cylindre dit à haute pression. En agissant sur le piston, elle se détend partiellement.

 

3. Cylindre à basse pression
À la fin de la course, la vapeur est dirigée au deuxième cylindre, dit à basse pression, et achève de s'y détendre. Ce dernier cylindre a un diamètre notablement plus élevé et génère la même puissance que le premier.

 

 

4. L'échappement
À l'échappement, la vapeur est condensée. Le système de distribution, visible de part et d'autre des paliers du vilebrequin, est formé de pièces excentrées qui donnent le mouvement de va-et-vient permettant la commande des soupapes et des tiroirs qui distribuent la vapeur d'un côté et de l'autre des cylindres à chaque rotation. Il permet également l'échappement de la vapeur à chaque cycle de détente.

 

 

5. Le grand volant
Le grand volant en acier devant le mécanicien permet de déterminer le sens de marche de la machine et simultanément le taux d'admission, c'est-à-dire la quantité de vapeur admise dans le cylindre. Ce taux d'admission agit directement sur la puissance développée par la machine, dont le nombre de tours par minute en représente l'aspect visible.